Ce blog est destiné à vous donner des informations sur l'actualité syndicale de votre secteur.





lundi 5 septembre 2011

Climat de terreur chez Van Heck Interpièce


Ce distributeur pour grossistes en matériel automobile se démarque par une gestion du personnel axée sur la répression, et la peur a été instaurée comme modèle de management proférant à tout va des menaces de licenciement.
Le dernier acte en date a été le licenciement, fin août, du délégué principal de la LBC (avec paiement immédiat des indemnités de rupture), trop « combatif » sans doute aux yeux de la Direction qui manifeste une volonté claire de domestiquer le syndicat.
Jeudi dernier, une assemblée du personnel a été tenue, pour laquelle le management a habilement joué la carte de l’intimidation individuelle pour empêcher les employés d’y participer. Seuls quelques courageux s’y sont présentés, encouragés par la présence plus massive des ouvriers, mais leur crainte de dénoncer publiquement l’atmosphère détestable qu’il règne dans l’entreprise était visible, d’autant plus que la présence de certains « team coaches » -à la solde de la Direction- ne facilitait pas la libre expression !
Il n’empêche que diverses plaintes au sujet des pratiques managériales ont pu être formulées :
· des pratiques d’envoi systématique d’un courrier recommandé, sans avertissement préalable, pour la moindre petite erreur commise ;
· manque de personnel et charge de travail trop élevée (dans le service à la clientèle, par exemple, le turnover du personnel atteint les sommets et les nouveaux engagés ne tiennent pas le coup et s’en vont) ;
· pression individuelles ;
· journées de formation ne sont pas facilement accordées ;
· durée à rallonge des contrats intérimaires (parfois sans accord de la délégation syndicale),…
Les secrétaires permanents syndicaux sont en attente d’une entrevue avec la Direction, mais l’espoir des travailleurs d’aboutir à une solution négociée est faible et le ras-le-bol ambiant pourrait vite aboutir à un mouvement de grogne dans l’entreprise si la Direction persiste dans son jeu de fausses promesses jamais tenues.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire