Ce blog est destiné à vous donner des informations sur l'actualité syndicale de votre secteur.





vendredi 16 juillet 2010

L’utilisation d’intérimaires passera dorénavant par l’approbation de la délégation syndicale chez Endress&Hauser.

Cela peut paraître évident, d’autant plus qu’il s’agit d’une obligation légale en cas de remplacement d’un travailleur dont le contrat de travail a pris fin, mais la pratique nous a montré le contraire chez Endress&Hauser !

Afin de protéger les travailleurs permanents de l’entreprise (et éviter qu’une pression soit exercée sur l’emploi des employés par le biais du travail intérimaire), la délégation syndicale a interpellé la Direction et lui a rappelé ses obligations en la matière.

En même temps, un courrier a été envoyé à l’agence intérimaire qui n’avait, quant à elle, pas pris le soin de vérifier si un accord de la délégation syndicale avait bel et bien été obtenu. L’agence d’intérim s’est empressée de s’excuser pour cette défaillance de procédure interne et a également invité formellement son client, Endress&Hauser, à respecter la législation en vigueur, en demandant préalablement l’accord de sa délégation syndicale pour la mise à disposition d’intérimaires.

lundi 12 juillet 2010

Ernst & Young en marche vers un régime de grande flexibilité

La nature de l’activité de consultance d’Ernst & Young en audit, droit et finance fonctionne de manière cyclique et le besoin d’adapter au mieux les horaires aux moments d’intense activité s’est fait ressentir.
Depuis plusieurs mois déjà, une réflexion est menée au conseil d’entreprise pour instaurer un nouveau régime de travail flexible qui prévoit des régimes hebdomadaires de travail de plus de 40 heures en alternance avec des périodes d'activité moins intense au cours desquelles les travailleurs prestent selon un horaire hebdomadaire de moins de 38 heures et/ou bénéficient de jours de repos compensatoires.

lundi 5 juillet 2010

Shell gaz : quelles seront les conséquences d’une cession d’activité ?

Depuis l’annonce d’une prochaine cession de l’activité liée au gaz, l’inquiétude est présente parmi le personnel.

En matière sociale, le choix du mode de transmission n’est pas sans conséquences sur des problématiques telles que l’information et la consultation des travailleurs, l’application de la législation sur le transfert d’entreprise, le maintien des conditions de travail ou le passif social.

Divers problèmes pratiques pourraient également en découler tels qu’un changement de commission paritaire, l’appartenance à une unité technique d’exploitation commune, le sort des conditions de travail et de rémunération et celui des plans de groupe ou fonds de pension.

A ce jour, aucune clarté n’a pu être apportée tant au conseil d’entreprise qu’à la délégation syndicale, parce que le mode de cession n’est pas connu.
La préférence de la Direction s’inscrit dans le cadre d’une vente d'actions (share deal), ce qui suppose, pour l’acquéreur qui reprend les parts de la société, qu’il reprenne l’ensemble de ses droits et devoirs.

jeudi 1 juillet 2010

Quand l'alerte éthique fait son apparition, nos délégués sont sur le pont.

D'abord chez Robert Bosch, ensuite chez Bridgestone, une tentative d'instauration d'un système d’alerte éthique a fait son appartion au Conseil d'Entreprise pour permettre aux travailleurs de signaler un comportement d’un membre de leur entreprise contraire à une législation, à une réglementation ou aux règles établies par le code de conduite ou la charte éthique.

Sous le couvert de préserver la réputation éthique de son entreprise, l'employeur veut avoir la possibilité de faire appel aux services d’une société spécialisée dans la gestion des alertes éthiques en mettant à disposition du personnel un numéro de téléphone gratuit (ou un site internet sécurisé) leur permettant de dénoncer de manière anonyme les éventuelles irrégularités, fraudes ou contraventions au code de conduite de l’entreprise.
Le contenu des messages anonymes envoyés par les travailleurs est ensuite communiqué à l’employeur par la société gestionnaire des plaintes.

La pratique a d'emblée soulevé la controverse avec une intervention immédiate des représentants des travailleurs, basée sur la protection de la vie privée, pour verrouiller les dérives en matière d'actes de dénonciation ou de délation.