Ce blog est destiné à vous donner des informations sur l'actualité syndicale de votre secteur.





mercredi 30 juin 2010

Finalisation du plan social chez Fourcroy

Un accord sur le plan social concernant le licenciement collectif a finalement pu être conclu avec l’obtention d’une amélioration substantielle des conditions initialement proposées par la Direction, compte tenu de la situation économique et financière de l'entreprise.

Prépensions :
• 54 ans
• 90 % de la différence entre le salaire net de référence et l’allocation de chômage
• Base de calcul : salaire annuel / 12 et déplafonné

Licenciements :
• Grille Claeys + 1 mois
• Prime brute de 1000 € par année d’ancienneté (ex. 15 ans d’ancienneté = 15.000 €)
• Maintien de l’avantage en nature et de l’usage du véhicule de société durant 6 mois

Crédit-temps : assimilation totale à du travail à temps-plein

Cellule pour l’emploi : obligation de passage dans la cellule pendant 3 mois (<45ans) ou 6 mois (>45ans)

Transfert vers une autre société du groupe : transfert de l’ancienneté acquise et maintien de l’ensemble des conditions de travail et de rémunération.

Durée du plan social : jusque fin 2011, ce qui signifie – pour les travailleurs qui resteront dans l’entreprise – qu’ils bénéficieront des conditions du plan en cas de licenciement

mardi 29 juin 2010

PLAN CAFETERIA : les délégués de Bridgestone sur leurs gardes.

Une pratique importée directement des Etats-Unis semble vouloir se répandre dans nos entreprises et qui vient d’être proposée au Conseil d’Entreprise de Bridgestone.

Le principe est le suivant : un employeur va proposer à ses collaborateurs, au travers du plan cafétéria, de faire des choix personnalisés pour leur rémunération et d’adapter leur ensemble de rémunérations à leurs besoins personnels.

En d’autres mots, le travailleur peut, tout comme dans une cafétéria, composer son propre menu à partir des différentes propositions : un salaire plus élevé, plus de temps libre, échanger une augmentation de salaire contre une voiture de société,…

Beaucoup d'entreprises n'ont malheureusement pas de politique de communication claire à ce sujet et à défaut de pouvoir évaluer à leur juste valeur les pseudo-avantages qui sont proposés, les travailleurs n’ont pas la moindre idée de l’impact de ces choix sur le calcul de la prime de fin d’année, des pécules de vacances, de la pension,…
Un autre problème soulevé par la flexibilité des rémunérations tient dans la difficulté de comparaison des salaires en interne comme entre entreprises. Les repères se brouillent.

Le gain indéniable est avant tout pour l'entreprise, car les avantages octroyés sont souvent nets de charges et d'impôts, et les secrétariats sociaux ne manquent pas de promouvoir la pratique.

La vigilance syndicale chez Bridgestone est donc plus que de mise dans une démarche de défense d’une sécurité sociale forte alimentée par les cotisations ONSS.

vendredi 25 juin 2010

Mercedes CCT signée

Voilà c'est fait la CCT NSO est signée. les ouvriers y gagnent, et les employés n’y perdent rien. Les travailleurs ont eu jusqu’au 31 mai pour s’inscrire comme candidats aux prépensions ou départs volontaires; Après deux conseils d'entreprise extraordinaires et une réunion en délégation syndicale, le protocole était bouclé. Le temps a été un facteur de poids : en fait, Mercedes avait urgemment besoin d’un accord en Belgique pour satisfaire l’Allemagne. Mercedes s’applique à se donner une image d’ « entreprise sociale ». Du coup, la direction a toujours été correcte dans ses relations avec le personnel. Dans la même logique, elle est favorable pour trouver un maximum de reclassements.

lundi 21 juin 2010

Fourcroy : Les négociations du plan social ont débuté

Autant le dire d’entrée de jeu: les premières propositions de la direction sont inacceptables. Elles consistent simplement en l’application des dispositions légales, que ce soit en matière de prépensions ou de licenciement sec.
Il est inconcevable que des travailleurs qui ont beaucoup donné à leur entreprise – souvent pendant un grand nombre d’années – puissent être jetés comme de vulgaires kleenex !
La contre-proposition syndicale tourne autour de 5 grands axes :
1. Un abaissement de l’âge de la prépension à 52 ans. En effet, il nous paraît essentiel d’obtenir – surtout en période de crise économique – un filet de sécurité pour les travailleurs plus âgés ;
2. Licenciements secs : paiement de la grille claeys, majorée d’une indemnité liée à l’ancienneté. Des départs volontaires devraient également pouvoir être envisagés ;
3. Reclassement des travailleurs : la loi oblige l’employeur à mettre sur pied une « cellule pour l’emploi ». Il est important qu’un budget conséquent soit prévu afin de donner les meilleures chances de reclassement ;
4. Transfert de certains travailleurs vers ISPC
5. Durée de la CCT : s’il semble important d’obtenir les meilleures conditions possibles pour ceux qui partent, il est également essentiel de garantir l’emploi de ceux qui restent.

lundi 14 juin 2010

Installation tumultueuse d’une délégation syndicale chez Ferrero.

Depuis plus d’un an déjà que la CNE y travaille, luttant contre une Direction qui aura bien tout tenté pour l’éviter !
D’abord en contestant qu’il y avait un nombre suffisant d’affiliés (le contraire a été prouvé en Commission Paritaire), et puis en mettant en cause la « représentativité » des délégués nommés par les organisations syndicales.

Après ces déboires, une délégation syndicale a enfin pu être installée le 15 mai dernier en complément du CPPT, déjà présent depuis les élections sociales de 2008.

mercredi 9 juin 2010

Licenciement collectif chez Fourcroy

Suite à l’annonce, le 19 avril dernier, de Fourcroy s.a. de procéder à un licenciement collectif (13 travailleurs sur la vingtaine d’employés en fonction actuellement), les représentants des travailleurs au Conseil d’Entreprise ont eu l’opportunité, durant la phase d’information et de consultation -telle que décrite par la Loi Renault- de poser les questions utiles à vérifier si un licenciement collectif pouvait, si pas être évité, au moins limité.

Les réponses apportées par la direction étaient parfois détaillées, parfois beaucoup moins et ont appelé à de nombreuses précisions.
Néanmoins, elles ont donné le sentiment que des choix peu judicieux ont été posés dans le passé, choix qui ont amené l’entreprise dans la situation où elle se trouve actuellement.

Malheureusement, réécrire l’histoire tumultueuse de Fourcroy n’aidera pas beaucoup dans la situation présente.
Ce qui intéresse les travailleurs, c’est le présent.... et l’avenir sur lequel bien des questions se posent encore.

Il faut bien constater que, dans ces deux domaines, les réponses de la direction sont loin d’avoir convaincu les représentants des travailleurs d’une réelle volonté de relance de l’activité économique de Fourcroy.

Aujourd’hui, le sentiment est que prolonger inutilement la phase d’information et de consultation par un jeu de questions et réponses n’apportera aucune valeur ajoutée. Cette phase a donc été clôturée ce mardi 8 juin.
La prochaine étape consiste en la phase de négociation proprement dite du plan social.