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jeudi 1 juillet 2010

Quand l'alerte éthique fait son apparition, nos délégués sont sur le pont.

D'abord chez Robert Bosch, ensuite chez Bridgestone, une tentative d'instauration d'un système d’alerte éthique a fait son appartion au Conseil d'Entreprise pour permettre aux travailleurs de signaler un comportement d’un membre de leur entreprise contraire à une législation, à une réglementation ou aux règles établies par le code de conduite ou la charte éthique.

Sous le couvert de préserver la réputation éthique de son entreprise, l'employeur veut avoir la possibilité de faire appel aux services d’une société spécialisée dans la gestion des alertes éthiques en mettant à disposition du personnel un numéro de téléphone gratuit (ou un site internet sécurisé) leur permettant de dénoncer de manière anonyme les éventuelles irrégularités, fraudes ou contraventions au code de conduite de l’entreprise.
Le contenu des messages anonymes envoyés par les travailleurs est ensuite communiqué à l’employeur par la société gestionnaire des plaintes.

La pratique a d'emblée soulevé la controverse avec une intervention immédiate des représentants des travailleurs, basée sur la protection de la vie privée, pour verrouiller les dérives en matière d'actes de dénonciation ou de délation.

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