Suite à l’annonce, le 19 avril dernier, de Fourcroy s.a. de procéder à un licenciement collectif (13 travailleurs sur la vingtaine d’employés en fonction actuellement), les représentants des travailleurs au Conseil d’Entreprise ont eu l’opportunité, durant la phase d’information et de consultation -telle que décrite par la Loi Renault- de poser les questions utiles à vérifier si un licenciement collectif pouvait, si pas être évité, au moins limité.
Les réponses apportées par la direction étaient parfois détaillées, parfois beaucoup moins et ont appelé à de nombreuses précisions.
Néanmoins, elles ont donné le sentiment que des choix peu judicieux ont été posés dans le passé, choix qui ont amené l’entreprise dans la situation où elle se trouve actuellement.
Malheureusement, réécrire l’histoire tumultueuse de Fourcroy n’aidera pas beaucoup dans la situation présente.
Ce qui intéresse les travailleurs, c’est le présent.... et l’avenir sur lequel bien des questions se posent encore.
Il faut bien constater que, dans ces deux domaines, les réponses de la direction sont loin d’avoir convaincu les représentants des travailleurs d’une réelle volonté de relance de l’activité économique de Fourcroy.
Aujourd’hui, le sentiment est que prolonger inutilement la phase d’information et de consultation par un jeu de questions et réponses n’apportera aucune valeur ajoutée. Cette phase a donc été clôturée ce mardi 8 juin.
La prochaine étape consiste en la phase de négociation proprement dite du plan social.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire