Ce blog est destiné à vous donner des informations sur l'actualité syndicale de votre secteur.





mercredi 23 octobre 2013

Be.connected is beautifull ?



Lancement de la semaine d'action UNI dans les call centers chez be.connected ce 22 octobre : une centaine de militant-e-s du secteur sont partis ce matin de la Gare du Nord pour rejoindre cette entreprise où jusqu'à présent il n'y aucune représentation syndicale. L'employeur a accueilli les permanent-e-s LBC-CNE, SETCa-BBTK au cœur du plateau où travaillent les télé-opérateurs.  Il n' éprouve pas la nécessité de mettre en place des organes de concertation dans son entreprise et considère que ses employés ont de bonnes conditions travail.  Les salaires sont ceux de la Commission Paritaire, donc des minima.  Il semblerait que le turnover soit faible parmi les employés sous contrat à durée indéterminée mais il a quand même reconnu qu il fonctionne avec 50% de travailleurs intérimaires.  Inévitable dans le secteur ,  ils le disent tous,  et pourtant là où nous sommes présents nos équipes syndicales arrivent à conclut des accords pour pérenniser l'emploi !

Nous retenons que la direction de be.connected garde sa porte ouverte aux permanent-e-s pour tout problème de condition de travail que nous souhaiterions lui soumettre.


lundi 22 octobre 2012

160 ballons noirs, 160 employés licenciés

160 ballons noirs, 160 employés qui perdent leur emploi au nom de la compétitivité et de la productivité. Il est plus que temps de mettre en place une régulation du secteur et d'entamer un véritable dialogue social entre partenaires sociaux pour améliorer les conditions de travail et sécuriser l'emploi. Tel est le message que les organisations syndicales ont voulu lancer en front commun ce matin pour lancer la semaine d'action menée dans les Call-Centers.



vendredi 16 décembre 2011

Licenciements sauvages à l'Agence Belga

Ce mercredi 14 décembre, Belga a licencié - de façon sauvage - sept employés et deux représentantes CNE de longue date.

Pendant le semblant de négociation qui a eu lieu, le petit dictateur local, Hegbert Hans, qui aime à répéter les droits absolus dont il dispose, a poussé le cynisme jusqu’à demander aux deux représentantes d’abandonner leur protection syndicale afin d’améliorer les conditions du licenciement de 7 autres employés !
A aucun moment par contre la direction n’a pu avancer des arguments objectifs de nature à remettre en cause le professionnalisme de nos deux militantes.
Ceci est évidemment inacceptable.

Nous allons donc :
1) demander la réintégration de nos représentantes;
2) prendre toute notre place dans les actions annoncées par le préavis déposé en front commun syndical.

Belga prenant ses ordres chez les éditeurs de presse, il est clair que c’est avec l’argent de ces employeurs qui doivent aujourd’hui restructurer (Sud Presse) et faire des économies (tous les autres titres), qu’on paiera les protections syndicales chez Belga, pour des licenciements qu’aucun argument objectif ne justifie.
Il est urgent de faire savoir à toutes les directions du secteur que nous ne nous laisserons pas faire.


Une demande de conciliation est en cours auprès de la Commission Paritaire.

lundi 5 septembre 2011

Climat de terreur chez Van Heck Interpièce


Ce distributeur pour grossistes en matériel automobile se démarque par une gestion du personnel axée sur la répression, et la peur a été instaurée comme modèle de management proférant à tout va des menaces de licenciement.
Le dernier acte en date a été le licenciement, fin août, du délégué principal de la LBC (avec paiement immédiat des indemnités de rupture), trop « combatif » sans doute aux yeux de la Direction qui manifeste une volonté claire de domestiquer le syndicat.
Jeudi dernier, une assemblée du personnel a été tenue, pour laquelle le management a habilement joué la carte de l’intimidation individuelle pour empêcher les employés d’y participer. Seuls quelques courageux s’y sont présentés, encouragés par la présence plus massive des ouvriers, mais leur crainte de dénoncer publiquement l’atmosphère détestable qu’il règne dans l’entreprise était visible, d’autant plus que la présence de certains « team coaches » -à la solde de la Direction- ne facilitait pas la libre expression !
Il n’empêche que diverses plaintes au sujet des pratiques managériales ont pu être formulées :
· des pratiques d’envoi systématique d’un courrier recommandé, sans avertissement préalable, pour la moindre petite erreur commise ;
· manque de personnel et charge de travail trop élevée (dans le service à la clientèle, par exemple, le turnover du personnel atteint les sommets et les nouveaux engagés ne tiennent pas le coup et s’en vont) ;
· pression individuelles ;
· journées de formation ne sont pas facilement accordées ;
· durée à rallonge des contrats intérimaires (parfois sans accord de la délégation syndicale),…
Les secrétaires permanents syndicaux sont en attente d’une entrevue avec la Direction, mais l’espoir des travailleurs d’aboutir à une solution négociée est faible et le ras-le-bol ambiant pourrait vite aboutir à un mouvement de grogne dans l’entreprise si la Direction persiste dans son jeu de fausses promesses jamais tenues.

lundi 16 mai 2011

Sanofi-Aventis, vous voulez un bon préavis ? Une seule solution, jouez au Lotto






Action syndicale « barbecue » ce vendredi midi aux pieds des locaux de Sanofi-Aventis pour dénoncer les conditions de la restructuration en cours. Celle –ci ne s’inscrit pas du tour dans le même contexte que celle de 2010 : moins de possibilités de prépension, plus de licenciements « secs » et pourtant la situation financière de l’entreprise est plus que confortable…

Sanofi : le personnel n'accepte pas les propositions de plan social de la direction

Ce lundi 9 mai 2011, les représentants du personnel de Sanofi-aventis ont tenu une assemblée générale du personnel. Celle-ci a eu lieu en dehors de l’entreprise; la direction leur en avait, en effet, interdit sa tenue dans les locaux de la filiale.

Il s’agissait pour les délégués du personnel de dresser l’état des lieux des négociations qui ont démarré le 4 avril dernier avec la direction, dans le cadre de la restructuration 2011. Pour rappel, celle-ci prévoit le licenciement de 86 personnes sur un total de 250. Conformément à la procédure Renault, la phase de négociations du plan social se clôturera le 31 mai.

D’après le personnel et ses représentants, les propositions de la direction sont nettement insuffisantes. Ceux –ci demandent donc à la direction de revoir sa position.

En effet, la restructuration 2011 ne s’inscrit pas dans le même contexte que celle de 2010 : moins de possibilités de prépension, plus de licenciements « secs » et situation financière de l’entreprise plus que confortable…

C’est pourquoi, afin de signifier leur désapprobation, le personnel et les organisations syndicales ont décidé de mener une première action devant l’entreprise le vendredi 13 mai (date symbolique !) sous forme d’un barbecue entre 12 et 14h.

Cela bien sûr avec l’objectif de repartir sur des bases plus substantielles lors de la prochaine réunion avec la direction qui aura lieu la semaine prochaine.

lundi 9 mai 2011

Victoire de la CNE dans le procès en appel intenté à l'encontre de notre délégué par SERCO

Ce jeudi 21 avril se tenait, à la Cour du Travail de Bruxelles, le procès intenté en appel par l’entreprise SERCO à l’encontre de Claude, notre délégué dans cette entreprise.

En première instance, l’entreprise avait perdu ce procès mais décida, malgré tout, de persévérer et d’aller en appel.

Cette initiative nous a, en outre, offert un spectacle pitoyable de l’avocat de SERCO qui a même été rappelé à l’ordre par la Présidente du Tribunal !

Mais le plus important est que la tentative de vouloir briser le travail syndical de Claude a été balayée par la Cour. Pas plus qu’en première instance, SERCO n’a pu prouver ses arguments farfelus.

Il s’agit donc d’une importante victoire syndicale qui ne peut que nous renforcer dans notre volonté de faire valoir nos droits face à la multiplication des attaques patronales.

Claude peut donc réintégrer l’entreprise.

Il reste maintenant a savoir si le patron préférera réintégrer un syndicaliste dans son entreprise ou payer les lourdes pénalités prévues en cas de refus de réintégration et ce, au détriment des autres travailleurs. Mais, quoiqu’il arrive, les autres délégués CNE de l’entreprise sont prêts à continuer le combat face à l’arbitraire du patron afin de faire valoir les droits de l’ensemble des travailleurs.